Grand Theft Auto : Pour cent briques, t’as plus rien.

S’il y a bien une série de jeux que je pensais ne jamais suivre et apprécier c’est bien celle-là. Une série qui a vendu de nombreux exemplaires à travers le monde, et dont la sortie de chaque épisode est attendu mondialement. Une série qui fait traditionnellement beaucoup parler d’elle dans les médias pour dire que de toute façons, les jeux vidéo, c’est l’apocalypse sur Terre. Je veux parler de Grand Theft Auto, alias GTA !

Logotype actuel de la série de Grand Theft Auto.

C’est vrai, rien ne me destinait à jouer à cette série, qui comporte déjà un nombre conséquent de titres. Si j’avais bien ri au manuel de GTA 2 qui inscrivait, pour la description du SWAT, « Ces gars là n’ont que deux possibilités : vous tuer ou… non en fait, ils n’ont qu’une possibilité », la phase de jeu que j’avais vu ne m’avait pas incité à aller plus loin. Et puis j’ai découvert GTA 3 et j’ai commencé à aimer la série.

Imaginez : on est en 2001 et Rockstar et DMA Design (le futur studio Rockstar North) sortent un jeu à la carte immense, à la liberté totale, au scénario travaillé, à l’humour au deuxième degré… Quand je me suis plongé dans GTA 3, c’est pour n’en sortir qu’à la dernière mission que je n’ai jamais réussi à passer… C’est ça que j’ai aimé lorsque j’ai commencé à arpenter les rues de Liberty City. Et ensuite, quand j’ai installé sur mon PC Grand Theft Auto : Vice City, me trouver dans ces rues d’une ville qu’on dirait sortie de l’Ouest Américain, avec un scénario qui n’était pas sans rappeler celui de Scarface… Le pied !

C’est ça que j’aime dans Grand Theft Auto. C’est un jeu pour adultes et qui est intelligent, car il y a un cadre, un scénario, tout un univers créé à chaque jeu qui me fascine, et j’y prends plaisir à chaque fois que j’y retourne. Je n’ai pas encore assez joué à San Andreas, ou au IV, mais je pense que cela me plaira.

Il reste mon préféré... le troisième opus de Grand Theft Auto !

Autant que je le vois, GTA n’est pas le plus violent des jeux vidéo, ni même des livres ou des films. Un Call of Duty est tout aussi sanglant; Scarface, les Affranchis, le Parrain sont aussi violents que des GTA. Pourtant, à chaque fois, c’est la même chose. A chaque sortie, les médias se jettent sur le soft pour en faire un étendard des travers des jeux vidéo. Vous l’avez sûrement entendu, surtout aux Etats-Unis. Dès qu’un crime est commis par des adolescents, on fait rejeter  la faute sur Grand Theft Auto, qui pervertit notre belle jeunesse pour en faire des tueurs en puissance. Et cela, ça me fait plus que rire.

Déjà, pourquoi un jeu vidéo serait-il plus dangereux qu’un film ? On va me répondre que dans un film, on est pas directement acteur de l’action, qu’on est observateur. Mouais… Je ne crois pas à cette explication. Ce n’est, à mon sens, pas parce qu’on agit sur l’action qu’on est plus impliqué. Et je suis persuadé que 99,9% des joueurs sont assez saints d’esprit pour faire la différence entre la réalité et un jeu. Quand à l’excuse « Cela pervertit la raison de nos jeunes », je rigole, je me marre, je m’insurge ! Jamais, lorsqu’on évoque ces affaires, on dit qu’est inscrite en gros sur le jaquette « INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS ». Or, expliquez moi comment des ados peuvent être en possession d’un jeu déconseillé aux moins de 18 ans ? Ne serait-ce pas un peu la faute des parents ?Arrêtons un peu avec cette hypocrisie 5 minites.

Ainsi, je ne peux que vous conseiller de vous faire votre opinion, et de jouer à GTA, en dehors de toutes les polémiques qui tournent autour de ce jeu.

A très bientôt,

Antoine