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Carnet de Voyage à Barcelone – Dernière partie

Jour 7 – Musée Picasso/Musée d’Histoire de Barcelone/CCCB/Cathédrale

Ça y est, c’est le dernier jour de visite à Barcelone. Le lendemain sera entièrement consacré à l’aéroport d’El Prat et à notre retour à Bordeaux. C’est donc aujourd’hui que l’on profite de la ville, de son soleil, de ses bruissements. Journée encore une fois chargé, vous allez vous en rendre compte.

Le gros morceau du jour est bien entendu le musée Picasso, qui reste l’un des musées les plus visités de la ville. Situé dans d’anciennes demeures médiévales, il présente un grand nombre d’oeuvres de jeunesse de Picasso. N’espérez pas voir beaucoup de tableau cubistes ou de la période bleue, il n’y en a pratiquement pas. Cependant, les peintures et les sculptures présentées permettent de mieux comprendre l’évolution du peintre, entre ses premières réalisations et la période cubiste la plus connue. Une collection digne d’intérêt, mais une énorme file d’attente… que nous avons contourné grâce à notre Articket précédemment acheté. Il nous a été bien utile, celui-la !

L'intérieur du musée Picasso

L’intérieur du musée Picasso

Se dirigeant vers le CCCB, mon attention se porta vers le musée d’Histoire de la ville de Barcelone, que nous n’avions pas prévu dans notre programme. Comme nous avons un peu de temps, nous décidons de le visiter. En fait, il s’agit de la visite des ruines de la Barcelone antique protégées par un palais gothique qui a été déplacé dessus pierre par pierre au XXe siècle. Très sincèrement, ce fut une excellente surprise : Prix d’entrée raisonnable, ruines bien conservées et bon audioguide, vraiment super !

Reprenant notre route, direction le CCCB, un centre d’art contemporain organisant régulièrement des expositions temporaires. Au moment de notre venue, c’était une exposition sur Pier Paolo Pasolini, le cinéaste et écrivain italien. Si malheureusement, peu de de choses sont traduites en anglais, la scénographie de l’exposition était très bien, permettant même aux personnes ne comprenant ni l’espagnol ni le catalan de comprendre certaines facettes de la vie de ce réalisateur controversé.

Le bâtiment du CCCB allie très bien l'ancien et le nouveau

Le bâtiment du CCCB allie très bien l’ancien et le nouveau

A la sortie du CCCB, ayant encore un peu de temps avant la fermeture des monuments et des musées, nous décidons de repartir vers la Cathédrale, afin de la visiter en entier. Un fois le droit d’entrée acquitté, nous avions accès non seulement à l’église, mais aussi au cloître gothique, au petit musée situé dans le cloître et à l’ascenseur permettant de monter sur le toit ! Visite du toit moyennement rassuré, vu que l’on marchait sur des échafaudages, mais vu superbe, tout aussi superbe que la cathédrale en elle-même, bijou d’architecture gothique qui abrite la tombe de Sainte-Eulalie de Barcelone.

Calme et tranquillité dans le cloître de la Cathédrale

Calme et tranquillité dans le cloître de la Cathédrale

C’est avec la visite de la Cathédrale que s’achève le voyage à Barcelone. J’étais tellement réticent au début, la ville ne m’attirant pas plus que cela. Pourtant, elle jouit d’une richesse patrimoniale et artistique énorme. Barcelone ne ressemble qu’à Barcelone et c’est maintenant à mon tour de vous enjoindre à visiter la capitale catalane. C’est vraiment un merveilleux moment !

Carnet de Voyage à Barcelone – Sixième partie

Jour 6 – Parc Guell/MACBA

C’est en ce sixième jour barcelonais que nous allons finir notre visite des monuments conçus par Gaudi. Il fait chaud, le soleil tape fort, pourquoi ne pas aller dans un parc alors ? Nous nous dirigeons alors vers le parc Guell qui est un peu excentré. Et comme nous sommes très très flemmards, on sort à la station de métro la plus proche du sommet du parc, pour la bonne raison que des escaliers mécaniques mènent directement au parc. Rapide et efficace pour commencer sa visite.

Le parc Guell vient d’un projet imaginé par l’industriel Eusebio Guell qui voulait créer un lotissement de plus de 50 villas placées dans un somptueux parc, conçu par Gaudi. Le projet fit un grand flop (seules 2 villas furent construites) mais le parc continua à exister et Antoni Gaudi habita même au centre du parc durant des années, avant de déménager dans son atelier à la Sagrada Familia.

Le haut du parc est très simple, même s’il offre une vue imprenable sur Barcelone. Les principaux points d’intérêt sont les œuvres du maître comme trois viaducs très gaudiens, les bancs en mosaïque dominant Barcelone et l’entrée, superbe. Bref, un très bon moment de promenade.

L'un des viaducs serpentant dans le parc Guell

L’un des viaducs serpentant dans le parc Guell

Retour au centre-ville. Dans cette cité où beaucoup de musées coûtent cher, nous avions pris l’Articket BCN, qui offre pour 30 € l’entrée à six musées : le MNAC et la Fondation Miro (déjà faits), la Fondation Antoni Tapiés (faite également, malheureusement je suis resté assez imperméable à l’oeuvre de l’artiste), le Musée Picasso et le Centre d’art contemporain (que nous ferons demain) et enfin le Musée d’Art Contemporain de Barcelone. C’est ce dernier que nous allons visiter.

La collection est très éclectique et, comme toute exposition d’art contemporain, certaines œuvres nous parlent et d’autres bien moins… En tout cas, c’est une collection diversifiée et très agréable à parcourir, même les œuvres qui ne nous parlent pas.

Le bâtiment contemporain du MACBA est très simple et élégant

Le bâtiment contemporain du MACBA est très simple et élégant

D’ailleurs, j’ai remarqué une grande différence entre les musées de Barcelone et les musées français. Dans notre pays, beaucoup de musées préfèrent exposer le plus grand nombre possible d’œuvres, quitte à ce que l’oeuvre perde en lisibilité et en force. A Barcelone, peu d’œuvres sont exposées dans chaque salle, mais cela permet d’admirer au mieux l’oeuvre, de prendre le temps de la déchiffrer… A vous de voir ce que vous préférez !

Carnet de Voyage à Barcelone – Cinquième partie

Jour 5 – Barri Gothic/Palais de la musique catalane/Camp Nou

A force de voir du modernisme partout et de voir les plus belles réalisations de Gaudi, on en oublierait presque que Barcelone a été fondée bien avant le XIXe siècle. En effet, il subsiste encore en centre-ville un grand quartier médiéval, le Barri Gothic, où sont conservés de très belles maisons médiévales ainsi que de magnifiques églises.

Cependant, j’avais un peu oublié qu’on était dimanche. C’est comme ça les longs voyages. A un moment, on perd toute notion du calendrier et il faut se répéter plusieurs fois par jour « On est jeudi, on est dimanche… » pour arriver à se refixer. Or, j’avais un peu oublié de faire ça, ce qui fait que les deux églises qui nous devions visiter ce jour (la Cathédrale et l’église Sainte Marie de la Mer), étaient totalement consacrées au culte et à la messe de sorte que nous n’avons pas pu aller plus loin que le début de la nef. Néanmoins, les deux édifices étaient vraiment magnifiques, témoins d’une justesse architecturale manifeste.

Heureusement pour nous, ce dimanche était le jour d’ouverture à la visite de la mairie de Barcelone, qui se situe également dans le Barri Gothic, entre la Rambla et la via Laietana. C’est un bâtiment à l’intérieur superbe, gothique dans toute sa splendeur bien que certaines parties ont été refaites bien plus tard. Peu de visiteurs nous accompagnaient, nous avons donc pu prendre notre temps. Si jamais vous allez à Barcelone, surtout n’hésitez pas à passer par là !

Intérieur de l'Hôtel de Ville de Barcelone

Intérieur de l’Hôtel de Ville de Barcelone

Après une escapade gothique, retour à du modernisme catalan dans toute sa splendeur avec le palais de la musique catalane. Splendeur n’est d’ailleurs pas un mot volé car là encore, la débauche de couleurs, de symbolisme et de technique se combinent habilement pour donner une salle de spectacles des plus abouties, aussi bien techniquement qu’acoustiquement. Un régal pour les sens.

Verrière de la salle de spectacle du Palais de la Musique catalane

Verrière de la salle de spectacle du Palais de la Musique catalane

Je suis bien conscient d’utiliser peut-être trop souvent les mots « sublime », « splendide », « beau », « superbe », mais je vous jure que c’est véritablement ce que j’ai ressenti. En fait, Barcelone n’est semblable à aucune ville que j’ai pu visité avant et c’est pour ça que tout me paraît nouveau. Au delà de ça, les édifices sont vraiment de toute beauté.

Moins superbe fut la rencontre avec le Camp Nou, le stade de la très connue équipe du FC Barcelone. Qu’on ne se méprenne pas, l’édifice est impressionnant par sa grandeur (c’est l’un des plus grands stades au monde) mais il n’y a pas vraiment de recherche architecturale. On visite plus un symbole qu’une audace esthétique.

Vue un peu lointaine du Camp Nou

Vue un peu lointaine du Camp Nou

Je n’ose imaginer le Camp Nou conçu par Gaudi…

Carnet de Voyage à Barcelone – Quatrième partie

Jour 4 – Sagrada Familia et Casa Battlo

La seule image que j’avais de la Sagrada Familia, outre les photos trouvables sur Internet, c’est le pion à son effigie que l’on peut trouver dans une vieille édition européenne du Monopoly. Autant dire que je n’en connaissais pas grand-chose. Et j’avoue que la vision, à la nuit tombée, de la façade créée par Gaudi me laissa des plus perplexe, tant la complexité et le décor chargé me laissaient dubitatif.

Mais que serait un séjour à Barcelone sans entrer dans cette église ? C’est donc aujourd’hui que nous allons la visiter.

Déjà, il faut attendre. Ce qui est on ne peut plus normal puisque la Sagrada serait, d’après mon ami Wikipédia, le site le plus visité d’Espagne. On prend donc son mal en patience et c’est parti pour une heure de queue pour atteindre l’entrée et la caisse, en tournant autour de ce bien curieux édifice en constante évolution.

J’imagine bien les visiteurs qui, jusqu’à un temps pas si lointain, devaient visiter la nef alors que cette dernière n’était pas encore couverte. Une sensation étrange si vous voulez mon avis. D’ailleurs, l’intérieur même de l’église est pratiquement fini, ne manquent que la plus haute tour et la façade principale pour que la Sagrada Familia soit enfin complétée. Dans le petit musée installé dans l’édifice, on nous parle d’une fin de construction vers 2025-2030. Autant dire encore un certain temps.

Bref, pénétrons dans l’édifice.

Autant l’extérieur m’avait laissé, je vous l’avais dit, extrêmement dubitatif, l’intérieur me conquiert dès les premières secondes. C’est tellement étonnant et tellement beau ! Les piliers qui supportent la nef sont tels les arbres d’une forêt, la décoration est si simple et pourtant si riche, voire complexe à déchiffrer… Si le plan de la Basilique est finalement très semblable aux édifices plus conventionnels (avec une nef, un transept, un chevet, un déambulatoire…), la décoration en fait un édifice unique au monde. Un coup de cœur.

Les colonnes supportant le toit de la nef à la Sagrada

Les colonnes supportant le toit de la nef à la Sagrada

Antoni Gaudi étant mort renversé par un tramway, Salvador Dali a dit que les chauffeurs de tramway « devaient être affectés à la construction de la Sagrada Familia, à titre expiatoire ». Après avoir vu ce que Gaudi avait imaginé pour cette église, je comprends mieux cette phrase.

Mais ça n’était rien à côté de ce que j’ai vu à la Casa Battlo.

C’est une maison située dans le centre-ville de Barcelone, dans le Passeig de Gracia, commandé par un bourgeois, monsieur Battlo, à Gaudi. Gaudi y a fait preuve d’une telle inventivité dans tous les compartiments que l’on ne peut qu’avoir le souffle coupé en visitant cette maison. Les techniques utilisées par l’architecte sont ingénieuses, l’utilisation des couleurs est particulièrement pertinente et le nombre de références est tel qu’on doit passer énormément de temps à scruter le moindre détail pour comprendre tout ce que Gaudi a voulu dire.

La Casa Battlo à la nuit tombée

La Casa Battlo à la nuit tombée

Je crois qu’on peut vraiment le dire, Gaudi était un génie.

Carnet de Voyage à Barcelone – Troisième partie

Jour 3 – Montjuic, deuxième partie

Quand il y en a plus, il y en a encore. Telle pourrait être la devise de cette deuxième partie dans la colline de Montjuic. Puisque l’on n’avait pas pu voir tout ce que l’on voulait mors du premier jour, il fallait y retourner. Mais ce coup-ci, nous y sommes allés en métro et en funiculaire, qui nous a déposés à peu près à mi-hauteur de la colline. Une très bonne idée, puisque l’ascension jusqu’au château, situé au sommet de la colline, est un peu éprouvant, surtout par un soleil cuisant !

Le bâtiment du fort de Montjuic est véritablement impressionnant, puisqu’il défend réellement l’entrée du port de Barcelone. C’était un ancien musée de la Guerre, avant que la ville de Barcelone décide d’enlever tout ça pour en faire (un jour) un centre international pour la paix. En tout cas, pour l’instant, c’est pour le superbe panorama que la visite du château vaut le coup, car la vue qu’il offre sur la cité catalane en vaut la peine !

Entrée du fort de Montjuïc. Nous sommes à près de 180 mètres de hauteur !

Entrée du fort de Montjuïc. Nous sommes à près de 180 mètres de hauteur !

Lorsque nous redescendons, c’est pour nous rendre au parc olympique de Montjuic. En effet, Barcelone a accueilli les Jeux Olympiques d’été en 1992 et, bien que pas vraiment passionné de sport, je m’intéresse beaucoup à l’histoire des jeux olympiques modernes (cherchez pas, c’est dans mes nombreuses lubies…). Et j’ai vraiment eu le coup de cœur, tant pour le Stade Olympique et sa façade très catalane et l’ensemble du parc olympique, simple et beau, où seule la tour de télécommunications conçue par Santiago Calatrava (qui a dessiné la gare TGV de Lyon – Saint-Exupéry) fait preuve d’une fantaisie intéressante. De plus, on peut rentrer dans le stade gratuitement ; ce qui n’est pas négligeable. Car pour tous ceux qui veulent partir dans cette ville, je préfère vous prévenir : Barcelone est belle, mais horriblement chère, peut-être plus que Londres, c’est dire.

Porte-flamme des JO de 1992, toujours en place sur le stade olympique

Porte-flamme des JO de 1992, toujours en place sur le stade olympique

A proximité du stade, le musée de l’Olympisme et du Sport n’est pas indispensable si vous ne goûtez pas aux JO et au sport, mais reste sympa à voir.

Après avoir passé un certain temps dans le parc olympique, on redescend vers le bas de la colline pour se rendre dans un endroit intriguant, le Poble Espanyol, construit lors de l’exposition universelle de 1929. D’ailleurs, on peut considérer que cette Exposition et les JO ont remodelé de façon importante la colline de Montjuic. Bref, le Poble Espanyol se veut un concentré de tous les styles architecturaux du royaume d’Espagne, en fabricant des fac-similés de plusieurs maisons et monuments de toutes les régions espagnoles. Je suis pour ma part très mitigé : si la reproduction des maisons et des différents styles est indubitablement réussie, il y a un grand mercantilisme puisque la plupart des maisons abritent des artisans ou des restaurants. Bref, je reste circonspect.

A travers les rues du Poble Espanyol

A travers les rues du Poble Espanyol

Enfin, il nous faut rentrer dans le centre : de la place d’Espagne, retournons vers le Passeig de Gracia, près de la place de Catalogne. Un petit détour avant de rentrer afin d’apercevoir, à la nuit qui tombe, la Casa Battlo et la Pedrera, deux bâtiments construits par Gaudi, afin de mieux nous préparer à la journée de demain, puisque nous commencerons par la Sagrada Familia !

Carnet de Voyage à Barcelone – Deuxième partie

Jour 2 – Montjuic, première partie

Faut-il prendre de la hauteur pour bien commercer sa visite d’une ville ? En tout cas, pour ce premier vrai jour de visite, nous décidons de nous diriger vers Montjuic, la colline à l’est du centre de Barcelone. En effet, à voir la quantité phénoménale de lieux à voir à cet endroit, c’est le meilleur endroit pour des premières visites.

Pas de voyage en métro pour l’aller : autant marcher depuis la place de Catalogne vu que l’on n’a pas encore trop mal aux jambes ! Arrivés à la place d’Espagne, nous apercevons, dans la perspective des deux copies de campaniles vénitiens, un énorme palais que l’on dirait sorti de l’art baroque austro-hongrois. Il s’agit du Musée National d’Art de Catalogne, musée à priori impressionnant, en tout cas par la grandeur du monument.

Le MNAC est sur la gauche de l'image, vue depuis l'avenue de la reine Marie-Christine

Le MNAC est sur la gauche de l’image, vue depuis l’avenue de la reine Marie-Christine

Autant le dire, le MNAC m’a laissé forte impression, notamment pour ses grandes collections d’art roman et gothique. Du côté roman, le musée a reconstitué des nefs et des absides d’églises afin d’y exposer des fresques d’époque. Du côté gothique, on peut admirer de très belles pièces comme des retables ou des portes peintes monumentales. Superbe !

On y passe bien trois heures, si l’on veut tout visiter comme il faut !

Ensuite, un saut à la fondation Miro, situé non loin du MNAC. Un bâtiment très étonnant pour une collection qui n’en est pas moins. En effet, j’avoue avoir eu un peu de mal à comprendre toute la subtilité de l’œuvre de ce peintre. Néanmoins, j’ai été touché par certaines peintures et même s’il est loin d’être dans mes peintres préférés, la collection des peintures est agréable à parcourir.

Première journée à Montjuic enrichissante, mais épuisante ! Nous allons repartir mais ce coup-ci, par le funiculaire de la colline et par le métro ! Enfin je peux parcourir le monde souterrain, comme je le fais traditionnellement dans chaque ville que je visite !

La nuit est tombée sur Barcelone mais nous décidons, vers 22 heures, de rendre visite à l’une des stars de la ville : la Sagrada Familia. Au moins, à cette heure, il n’y a pas grand monde même si elle est fermée ! L’une des façades, éclairée, brille de mille feux dans la nuit. A première vue, le chef d’œuvre de Gaudi ne me laisse pas indifférent. Même si je conviens que le style est tout à fait unique et indéniablement beau, je ne suis pas transporté d’enthousiasme à sa vue… Peut-être, quand nous irons la visiter plus en profondeur, mon avis changera.

La Sagrada by night

La Sagrada by night

Mais ce ne sera pas demain, puisque dès le matin, nous retournerons à Montjuic !

Carnet de Voyage à Barcelone – Première partie

Quelques mots pour vous expliquer ma démarche.  Je viens de passer une semaine à Barcelone et pour la première fois depuis un certain temps, j’ai écrit un petit journal de voyage, relatant mon épopée dans cette ville que je ne connaissais pas du tout. En rentrant, je me suis dit que ça pouvait être intéressant de vous le faire partager. Toute cette semaine, vous aurez donc vers 16h30 chaque jour un épisode de mon voyage.

Quelques mises en garde : le journal a été écrit pendant mon séjour et n’a qu’été très peu retouché à mon retour. Par choix, j’ai traduit certains noms de rues en français, mais vous pouvez sans trop de peine retrouver les noms originaux avec une petite recherche Google. Ce texte n’a aucune vocation littéraire, prenez le plus comme une récit de la découverte d’une ville qui, à la base, ne m’attirait pas du tout. Enfin, il y a très peu de conseils pratiques, c’est plus dans de la description. Et en cas de questions ou de réactions, les commentaires sont là !

C’est parti.

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Jour 1 – Aéroport/La Rambla/La Rambla del Mar

Barcelone, donc.

Je n’avais pas encore visité cette ville dont pourtant beaucoup d’amis m’ont tressé les lauriers. Moi, je suis bien plus attiré par les pays nordiques. Ainsi la capitale catalane m’est restée inconnue. Et puis, à mon tour de prendre l’avion, de voyager jusqu’en Espagne et de voir par moi-même si oui ou non, Barcelone valait vraiment le coup.

La première impression est mitigée. Si le paysage est superbe, rien ne me transperce le cœur, alors que le bus fait route vers la ville. Cependant, je sais bien que les faubourgs des grandes villes ne sont pas ce que l’on peut appeler des canons de beauté.

C’est au moment où le bus débouche sur la place d’Espagne que Barcelone prend un ton nouveau : une ville beaucoup plus séduisante, ibérique et cosmopolite. Est-ce la majestuosité des anciennes arènes qui provoque ce changement de cap ? En tout cas, la ville me donne bien plus envie, m’invite plus à la découverte.

Les anciennes arènes de Barcelone, transformées depuis en centre commercial

Les anciennes arènes de Barcelone, transformées depuis en centre commercial

A peine le temps de prendre possession de la chambre, c’est parti pour le rendez-vous des touristes : la Rambla. Le choc : de la vie partout, de belles façades, le marché de la Boquera à peine aperçu, mais déjà si beau. Puis le débouché sur le monument à Christophe Colomb et la Rambla del Mar, promenade refaite et agréable près de la Méditerranée. La nuit tombe et Barcelone illuminé devient encore plus belle, avec les lumières lointaines de Montjuic. En rentrant par les Ramblas, la découverte de la place Royale avec ses colonnes et son style colombien (bien que construite bien après, au XIXe siècle), son ambiance particulière finit de me convaincre que Barcelone a bien des choses à montrer.

Allez Barcelone, je te laisse ta chance.